4) Ecrire pour raconter, dénoncer pour relier

Du blog à “Nowell & Dousine”

Tu l’auras compris. L’écriture est ma confidente, ma thérapeute, mon terrain d’expression. C’est grâce à elle que je n’ai pas basculer du côté obscur de la force, de la course au paraître. Jamais une Vaginae entouré d’organes. D’ailleurs, je dirai même que j’ai plutôt choisis d’être une marginale que d’être sur le dos… Bref, sa sé on dôt déba (c’est un autre débat). Puis, un jour, j’ai osé publier mon blog, lui que je voulais intimiste. C’est retrouvé sur le web. Puis j’ai franchi un autre palier, celui du spectacle, pour enfin écrire mon livre “Nowell & Dousine”. Par tous ces médias, j’ai ouvert ma plume au monde. Et l’intime est devenu un don.

Maintenant, normalement, tout le monde est au même niveau d’information sur ma relation avec l’écriture.😎

Le blog, premier pas vers le dehors

Au début, j’ai écrit au digital parce que c’était un mode d’expression qui piquait ma curiosité depuis quelques temps. Mon intention n’était pas de publier. Je ne voulais pas m’exposer. Mais juste continuer à faire ce que j’aime : vivre dans mon imaginaire, d’une autre manière. (C’est pour cela que tu remarqueras que mes premiers posts sont brouillons, aléatoires comme quand on écrit dans un journal intime). Toutefois, j’avais envie au fond de moi d’échanger sur mes écrits. J’aime ça discuter, avoir différents points de vue, je trouve ça tellement enrichissant ! Alors, je l’ai ouvert à mes proches pour avoir leur avis. Mais quand je me suis lancée le défi des 90 jours, j’ai souhaité le partager avec le monde entier. Parce que j’étais tellement fière de moi, fière de ma décision. Je voulais que tout le monde le sache.

Et quand jai commencé à avoir des commentaires, surtout de lectrices qui me disaient leur ressenti. Que je verbalisais enfin leur frustration : “j’avais mis des mots sur leurs maux”, j’ai compris que mes histoires n’étaient pas que personnelles, elles concernaient d’autres personnes.

Grisée par ces retours, j’ai accepté d’aller encore plus loin.

Du défi à l’incarnation

J’avais commencé un bilan de compétence avec une de mes connaissances. Il avait une manière peu orthodoxe de travailler avec ces clients. Très rapidement, il a repéré mon goût pour l’écriture. Et il m’a donné un exercice assez particulier : écrire une histoire qui parlerait du moi que je voudrais être. C’était marrant. Je me suis prise au jeu, au point où je me suis mise en scène.

Et un soir, autour d’un verre de vin (à consommer avec modération), je déclamais mon texte sur le divan d’une connaissance commune. Mes deux hôtes restèrent bouches bées. C’était le vin ou le talent ? Un peu des deux, sûrement. 😅 Ils m’ont fortement encouragé à me lancer dans le one-woman show. Le terme était lancé. Puis le temps a passé.

De l’incarnation à la concrétisation

Porter mes textes sur scène, voilà encore une histoire cocasse. A l’époque, je chantais de temps en temps avec des amis musiciens. J’ai donc, décidé de prendre des cours de chants avec une coach, pour mon plaisir personnel. Elle était très sympa et très prompte à la discussion (et, tu sais maintenant combien j’aime ça échanger !). Nous parlions de nos passions. Et, je lui parlais de mes textes, ma sensibilité. Un jour, elle aussi a rejoint le clan des : « mais pourquoi tu ne me lances pas ? Monte ta pièce de théâtre ! » On en a ri, comme avec les autres. C’était inconcevable pour moi, voyons.

Mais c’était sans compter un de mes amis régisseurs. Ce dernier me lança le défi de la faire ce fichu one-woman show. Il prendrait tout en charge de la technique à la salle. Tout ce qu’il me demandait c’était de faire le spectacle. De rendre vivants, donner corps à mes histoires.

J’ai longtemps hésité et j’ai accepté. On a dû en parler à la fin d’année 2023. Et je me suis produite sur scène le 18 juin 2024.

Le one-woman-show

Le temps de vraiment se mettre en condition, il ne restait à peine 3 mois. Je voulais pour m’accompgner une choriste, un ka et un piano. Tout était ok mais en avril, mon pianiste, a eu des problèmes de santé qui l’ont contraint à se désister. On était tellement peiné, lui et moi que j’ai voulu tout abandonner. On ne se connaissait pourtant pas. Mais, je savais que c’était avec lui que je voulais être sur scène.

Cependant, lui ne voulait pas, il m’a promis d’être là pour le prochain. La coach qui était aussi ma choriste, s’est démenée pour trouver une pianiste (qui a été au demeurant exceptionnelle. Elle a dû tout apprendre en un peu plus d’un mois à peine). Il y a eu beaucoup de stress, les individualités se sont heurtées sous la pression : pas de filage, pas de répétitions grandeur nature, découverte de la salle le jour-même ! Un accessit à Elza, ma voix off, souffleuse, gestionnaire de catring improvisée. Ça, c’est la puissance de collectif et de la détermination. Ça a été un spectacle imparfait mais tellement émouvant. Mais le plus beau qui restera gravé à tout jamais dans mon cœur, c’est que Mes Enfants ont été sur scène avec moi : ma fille a peint un tableau en direct, pendant les 55mn de spectacle et mon fils a joué l’assistant.

🥳Si t’es sage et assidu, je partagerai avec toi quelques bribes du spectacle.💕

Mon parcours est assez atypique. La maturité de mon écriture m’a amené malgré moi à être investie d’une mission : celle d’être une porte de parole, le griot d’histoires et de mes vécus à transcender.

Récapitulons

Au début, il y a eu l’imaginaire.

L’imaginaire a été apprivoisé par l’écriture.

L’écriture s’est transformée en espace d’expression ouvert au monde.

“Écrire pour moi, c’est une thérapie. Mes écrits pour les autres, sont des ponts d’expression. Aujourd’hui, je suis en mesure d’assumer les deux.”

Je vais vers ma transformation de la plume média d’expression au digital mission de vie.

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