Il y a presque deux ans, épuisée par des maux récurrents et une profonde lassitude, j’ai cherché à comprendre : que voulait me dire mon corps ? Quelles émotions refoulées affectaient mon bien-être physique et mental ? Pour répondre à ces questions, j’ai créé ce blog, qui se devait être à la fois journal intime et espace d’échange, un lieu de « thérapie de groupe numérique » où chacun peut se retrouver.
Tout a commencé avec une réflexion sur le « mal-a-dit », puis, en tant que mère active, j’ai abordé les défis du quotidien : « concilier vie professionnelle et maternité sans renoncer à soi ». J’ai ensuite exploré des sujets plus universels, comme « les relations toxiques », en adoptant une approche à la fois personnelle et psycho-philosophique.
Mais je n’ai pas pensé ce blog uniquement pour les femmes. Je le voulais ouvert à toutes les sensibilités, car ces expériences nous concernent tous. Ici, on devait réfléchir, partager, avancer… ensemble.
Bien que ces thématiques puissent sembler éparses et déconnectées, elles m’ont conduite à ce qui me semble être la véritable source de nombreux maux : une réalité souvent ignorée, rarement abordée…
« L’amour, ou plutôt l’amour de soi ».
Avant même de parler des relations avec les autres, il y a d’abord celle que l’on doit entretenir avec soi-même : S’aimer, avant d’aimer ou d’attendre d’être aimé ! Cette réflexion personnelle devrait, selon moi, précéder toute exigence envers autrui. Elle dépasse les croyances, les influences culturelles et les cadres que nous choisissons de suivre.
Prendre soin de son bien-être n’est pas un acte égoïste, du moment qu’il reste équilibré. Au contraire, c’est un geste profondément altruiste. Comment offrir un amour sincère à quelqu’un si l’on est incapable de se le donner à soi-même ? L’égoïsme, ne serait-ce pas plutôt d’attendre des autres qu’ils comblent un vide que nous refusons de remplir nous-mêmes ?
Un blog, une promesse… et le silence😌
Et pourtant tant de sujets passionnants, issus de l’esprit d’une passionnée, n’est-ce pas ?😁
J’aurais adoré échanger, partager nos conseils, nos doutes, nos victoires, nos instants de faiblesse… Pourtant, j’ai gardé mon blog fermé aux commentaires. Je l’ai seulement diffusé à trois personnes. Trois proches. Pourquoi eux ? Pourquoi pas d’autres ? Le regard des autres, leur jugement, n’est pas toujours facile à affronter…
Et pourtant, j’avais tant envie d’écrire, de dire, de partager. J’avais même pris l’engagement de publier régulièrement mon parcours vers le changement. Mais après quelques articles, j’ai disparu dans les méandres de mes peurs et de mes incertitudes. Même ma propre parole donnée n’a pas suffi à apaiser mes frustrations. Mon quotidien est devenu un alibi parfait : les enfants, le travail… Bref, « lè bèf vlé pa rantré an bwa, y ka di kôn’ ay tro long » (on trouve toujours une bonne excuse).
L’étincelle du réveil
Il a suffi d’un repas, d’une remarque, pour raviver ces brûlures silencieuses. Vous savez, celles qui consument de l’intérieur – nausées, urticaires, mal-être… On apprend à vivre avec ses vieux démons, à composer avec ses blessures, jusqu’au jour où une simple parole nous renvoie brutalement à notre souffrance.
Alors, pourquoi continuer ainsi ? Pourquoi survivre au lieu de vivre ? Pourquoi crier en silence, pleurer sans larmes, saigner sans sang ?
Le souvenir alimente le mal-être, le mal-être engendre la résignation, et la résignation est un poison qui nous ronge à petit feu. Il ne reste alors que la douleur, car c’est souvent ainsi que le corps exprime ce que l’esprit tait.
Et si une seconde chance m’était offerte ? Une opportunité d’exorciser ce mal qui m’habite – ou que j’abrite en moi ? Cet hôte insidieux qui avait pris possession de mon corps, au détriment de mon « Je » ? Il était devenu moi, et moi, lui…
Mais aujourd’hui, je choisis de reprendre le contrôle.
Connaissez-vous la légende amérindienne des deux loups ? Non ? Je vais alors partager avec vous l’article rédigé par McGulfin et Fabien Salliou sur cette morale.
« Un matin, un vieux Cherokee voit son petit-fils en colère, suite à une dispute avec son meilleur ami. Il vient vers lui, et lui raconte une histoire, celle d’un combat ordinaire – celui que mène chaque être humain sur Terre.
« Parfois, » dit-il: « il m’arrive également de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal. Cette colère ne blesse pas mon ennemi, et elle m’épuise. C’est comme avaler du poison et désirer que ton adversaire en meure. Souvent, j’ai combattu ce sentiment. En fait, un constant combat a lieu, tous les jours, à l’intérieur de moi-même. Et ce entre deux loups. »
« Deux loups, grand-père ? »
« Oui, deux loups. L’un est méchant. Il ne connaît que la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le chagrin, l’avarice, l’arrogance. L’apitoiement et un sentiment d’infériorité le poussent au ressentiment, au mensonge et à la vanité. L’autre est bon. Il connaît la paix, l’amour, l’espérance, la sérénité, l’humilité, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »
Intrigué, le petit-fils réfléchit et demande:
« A la fin, grand-père, quel loup remporte ce combat ? »
Aussitôt, le vieux Cherokee se tourne vers son petit-fils, le regarde dans les yeux, et lui répond :
« Celui que tu nourris. Celui que tu décides de nourrir. »
Trop souvent, nous nourrissons inconsciemment le mauvais loup en nous, au détriment du bon. Nous nous empoisonnons à petites doses – pas assez pour tomber, mais suffisamment pour nous affaiblir. Des maux comme l’asthme, l’hypertension, les ulcères ou même le cancer peuvent être l’expression d’un déséquilibre intérieur (ce n’est qu’une hypothèse, pas une vérité absolue). Mais quoi qu’il en soit, ces signaux doivent être pris au sérieux. Si tu es concerné(e), je t’encourage vivement à consulter un professionnel de santé.
Mais au-delà du corps, qu’est-ce que ces douleurs ou ces blocages cherchent à nous dire ? Que veulent-ils me dire, à moi ? Une fois le message compris, comment y répondre ?
🦹♀️
Pendant les trois prochains mois, je vais me pencher sur cette question avec plus de discipline que jamais. Je vais me concentrer sur trois piliers essentiels :
L’amour, la confiance et l’estime en moi.
Mes vieilles habitudes et vieux démons.
Ma gestion du temps entre ma vie pro/perso.
* « À chaque étape, je partagerai ici mes progrès et mes découvertes. »
Je sais que pour réussir, j’ai besoin d’un plan clair et surtout réaliste. Pendant trop longtemps, j’ai cultivé la procrastination, au point d’être atteinte d’une « flegmalgie aiguë » qui me freine dans mon épanouissement. Il est temps d’agir !
Pour y parvenir, je vais m’appuyer sur :
Des outils de développement personnel, pour nourrir ma motivation et ma confiance🏆
Des outils de planification et de gestion, pour structurer mes actions🖥
Une démarche progressive, très progressive, adaptée à mon rythme😎
Mon objectif est simple : créer une dynamique où l’action et la motivation prennent le dessus, où je me sens alignée avec mes ambitions. Il est temps de transformer mes rêves en réalité et d’atteindre mes objectifs d’ici 2026.
C’est le début d’un nouveau chapitre. Et cette fois-ci, je vais jusqu’au bout !