1) Avant l’écriture, il y avait mon pays des merveilles

Si tu veux savoir où tu vas, il faut d’abord savoir d’où tu viens. C’est pour cela qu’il était important pour moi de parler de mon enfance pour que tu comprennes l’origine de ma vocation.

L’imaginaire, première plume virtuelle

Jusqu’à ce que l’écriture devienne un exutoire, je gardais dans ma tête mes rêves, des idéaux, mes frustrations. Petite, je me fabriquais des mondes alternatifs pour échapper à celui dans lequel je vivais.


Qui n’a jamais été le héro de son rêve..hein ?

Moi, ou je gagnais ou je m’envolais. Mais jamais je ne perdais ou n’étais attrappée.

Le refuge, les débuts

Quand j’avais 4 -6 ans (à peu près, selon mes souvenirs), je m’enfermais souvent dans des boîtes en carton (d’électroménager ou de je ne sais quoi …), convaincue qu’en m’enfermant dedans, je changeais de dimension ! Tantôt, je devenais princesse, tantôt chevalière, une héroïne de ma propre histoire. Je parlais à mes amis imaginaires à hautes voix sans me soucier de mon environnement. J’étais persuadée que de mon antre, personne ne pouvait ni me voir, ni m’entendre. Je revenais à la réalité quand quelqu’un m’interpellais sur mes conversations avec moi-même.

L’imaginaire, sur-vie (sur la vie) d’une petite fille

Accordons-nous sur la sémantique du mot sur-vie. La survie dans le sens commun veut dire se « maintenir en vie » de manière physiologique. Moi ma sur-vie veut dire exister hors de, au-dessus de la vie de manière mentale. Bon c’est un peu philosophique. Tu es toujours là ? Ceux qui me connaissent ne sont pas perdus, je suis sûre.

Quand je me sentais seule, rêver devenait un acte de sociabilisation interne 😅, pas parce que j’étais physiquement en danger. Mais parce que ma mère ne nous autorisait pas à avoir des amis hors des temps d’école, de cathé…les moments classiques de collectivité. Moi, j’avais envie aussi de jouer avec d’autres enfants. Alors, pour contourner l’interdiction, je me suis créée mon métavers. Mon imagination était un terrain de jeu, mes amis imaginaires en étaient les avatars. C’était ma façon de m’amuser dans ma vie d’enfant.

L’aube d’une vocation d’écriture

Sans le savoir, j’étais déjà autrice, comédienne, créatrice. Dans tous les cas, j’avais déjà une imagination bien débordante. Ces histoires inventées m’ont appris à observer, à ressentir, à traduire mes émotions en images. Et c’est de là que tout a commencé.

S’inventer autrement…
Parfois, c’est de l’imaginaire que naît sa réalité.

#ÉcritureIntime #TransformationVivante #RacinesCréatives

Alors, maintenant les neophytes sont à jour ? De mon enfance, à ma vocation, la genèse, tout s’éclaire ?

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