Même quand la plume devient digitale, l’écriture conseille

Les mots composent des phrases. Les phrases créent des chapitres. Les chapitres des Livres. Depuis le numérique, les écrits se lisent, s’écoutent en digital. Le digital, quant à lui transforme des données en numériques. Aussi des doigts de l’Homme née la technologie (c’est réducteur, mais t’as compris l’idée). Ce que je veux dire c’est que, que ce soit du stylo ou du clavier, c’est de la main de l’Homme, donc de l’homme. Alos, peu importe le moyen de locomotion, le plus important est la destination et plus encore le voyage.

Ainsi, les articles qui vont suivent vont vous parler de mon fidèle compagnon de vie : l’écriture. C’est mon thérapeute. Et mon parcours d’écriture en est la thérapie.

L’écriture comme refuge

Écrire, c’est exister autrement.

Quand j’étais petite, j’adorais les histoires : de chevaliers en armure et de cape et d’épée. Je m’enfermais souvent dans une grande boîte en carton et je me réinventais une vie de princesse. (Un peu cliché mais réellement vrai.) Le temps s’arrêtait de tourner. Car, le monde va toujours trop vite pour une petite fille, alors, quand je me sentais dépassée, je m’y refugiais (quand il y en avait).

Puis, j’ai grandi. Le papier, ensuite le clavier ou mon smartphone ont pris le relais (l’ère des « news technologies »).

Du fantasme à la plume

S’évader pour se réparer.

L’évasion a toujours été mon Avre de paix. Aussi, quand j’ai commencé à écrire ce n’étais pas pour être lue, mais me confier. Pour déposer ce que je ne pouvais dire à personne. Et adulte, ça a été pour remettre un peu d’ordre dans mon chaos intérieur. Chaque mot devenait comme une expiration ou une expiation, une petite délivrance. Et sans savoir comment, j’ai commencé à me soigner. À me réparer.

De l’intimiste ou public

De mon journal intime à “Nowell et Dousine”.

Depuis que j’ai ouvert mon Blog à tous, j’ai compris que ce que j’écrivais n’appartenait qu’à moi. Qu’il y avait, dans mes textes, quelque chose qui faisait écho chez d’autres. Des amies, des lecteurs inconnus parfois, me disait que je réussissais à mettre des mots sur ce qu’ils ressentaient. Au début, j’ai été interloquée, puis assez fière de toucher les cœurs.

Mais, avec le temps, j’ai réalisé que ma plume était plus qu’un outil d’écriture. De mon journal intime, en passant par les premiers articles de mon blog jusqu’à “Nowell et Dousine”, elle m’avait menée à être utile aux autres.

J’avais trouvé ma voie : celle d’une plume, conseil, jusqu’au digitale.

De ma propore thérapie au partage avec ma communauté.

Aujourd’hui, je crois profondément que l’écriture peut transformer. C’est un outil qui transcrit l’écoute, en reconnaissance, en reconstruction.

De l’écriture à la transformation

Un rituel de transition

Dans chaque période charnière de ma vie, j’ai usé de ce même rituel : m’asseoir, déprimer puis écrire.
Et pendant mon défi “90 jours pour amorcer un changement”, j’ai écrit chaque semaine, presque mécaniquement avec une joie et une hâte indescriptible.
Et chaque mot posé me rapprochait un peu plus près de mon but : moi-même.

L’écriture m’a appris à nommer mettre des mots sur : mes peurs, mes doutes, mes élans.
Elle m’a aidée à tracer un chemin entre ce que je ressens et ce que je veux construire.
C’est pour cela que j’ai choisi d’en faire le cœur de mon projet :

“En avant vers 2026 ”.

Mon Carnet de bord d’une transformation vivante

Ici fait suite à mon défi de 90 jours : faire le bilan de ma vie et me fixer des objectifs SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Relevant et Temporellement défini.) Je ne cherche toujours pas la perfection ou la performance, mais toujours la sincérité dans mes actions.
Alors, Je vais simplement écrire encore et encore comme je respire et partager avec ceux qui le souhaitent pour qu’on s’élève ensemble.

Écrire pour se reconstruire

Aujourd’hui, j’ouvre une nouvelle page. Ces trois prochains mois seront un cycle d’expérimentation et de création. Après cette page introductive, Je publierai quatre articles par mois, pour tisser le maillage de mon évolution.
À la fin, je ferai le point.

Et maintenant ?

Je ne sais pas encore où ce nouveau chemin me mènera. Mais je sais une chose : chaque texte que j’écris m’apaise, m’ancre et m’ouvre. Alors, pour ceux qui me liront, ensemble nous avancerons.

Seul on va vite, à deux on va plus loin.