
À quoi ai-je dit « oui » par automatisme alors que j’aurais préféré dire « non » ?
On n’a pas toujours conscience que chaque oui donné aux autres, par complaisance, est un non à quelque chose d’autre pour notre bien. Dire non, ce n’est pas être égoïste. C’est juste se respecter, c’est choisir quand, où et à qui j’offre mon énergie, mon temps, mon attention. 😎
Cette semaine, je me suis donnée comme mission de :
✔ Prendre conscience de ces « oui » non alignés.
✔ Oser dire non avec clarté et bienveillance.
✔ Me rappeler que chaque non aux autres est un oui à moi-même.
Parce que s’affirmer, ce n’est pas un rejet des autres. C’est un engagement envers soi. 💗💕💝
📌 Lundi – Observer mes « oui » automatiques
« Combien de fois ai-je dit oui sans vraiment le vouloir ? »🤦🏽♀️
Aujourd’hui, quand je prends du recul, j’observe que quand je dis oui, je ne suis pas sûre que ce soit un oui sincère. C’est souvent un oui par réflexe, par peur de décevoir, par habitude.😫
👉 Challenge du jour : À chaque fois que je veux dis « oui », je me demande intérieurement : « Est-ce un oui libre ou un oui forcé ? »
💡 Mes observations :
Ahhhh, j’accepte très souvent des choses qui me mettent en difficulté.🤦🏽♀️ Comment je m’en suis rendue compte ? Parce que je ressens une petite résistance intérieure quand je dis un faux oui. Mon corps me parle (tension, soupir, sensation d’obligation…), comme il l’a toujours fait.
J’en ai pris conscience, c’est déjà un premier pas.
Ressentir ce léger malaise avant ou après avoir dit un oui que je ne voulais pas dire, c’est vraiment mon garde-fou, mon bodyguard. S’il est là pour veiller sur moi pourquoi est-ce que je ne laisse pas faire son job ?
📌 Mardi – Oser dire non (même doucement, même maladroitement)
« Dire non, c’est un muscle. Plus je le travaille, plus il devient naturel. »
Aujourd’hui, j’expérimente de laisser mon protecteur aux commandes. Même si ce n’est pas parfait. Même si je suis mal alaise. j’assume !
👉 Challenge du jour : Dire non à une demande qui ne me convient pas.
💡 Mi foto ay (résultat) :
J’ai eu une demande insistante sur un dossier sensible (…). Mon intervention pouvait en effet faciliter mon interlocuteur. Mais, je me retrouverais dans la position de dette vis-à-vis de la 3ème personne (t’as suivi le truc,). La Chrystèle d’hier dirait oui, en pestant intérieurement, au risque de devoir payer les pots cassés. Et bien NON. C’est avec fermeté et sans complaisance que je dis NON « .Je ne pourrai pas, ça peut clairement t’aider, c’est vrai. Mais moi, ça me mettrait en difficulté, et tu le sais. » J’ai très bien ressenti la gêne occasionnée. Mon collaborateur était estomaqué. Il a acquiescé et a changé de conversation.
Et vous savez quoi ? Le monde ne s’est pas écroulé après ce non. J’en ai juste eu la boule au ventre. 😏Mais j’ai repris ma place.😎
Quand je regrette un « oui », c’est ma place que je cède dans ma propre vie.
📌 Mercredi – Remplacer la culpabilité par de la clarté
« Pourquoi ai-je du mal à dire non ? Quand est-ce que j’en suis arrivée là ? Est-ce vraiment pour protéger l’autre… ou est-ce pour éviter mon propre inconfort ? »😫
Peur de décevoir, de blesser, d’être mal perçu(e)… Mais si ce n’était pas un problème de l’autre, mais mes propres craintes à poser mes limites ?
👉 Challenge du jour : Remplacer chaque pensée de culpabilité par une affirmation de clarté.
💡 Parce qu’en réalité :
- « Je ne suis pas responsable des attentes ou des frustrations des autres. »
- « Un non clair vaut mieux qu’un oui frustré. »
- « Dire non ne fait pas de moi quelqu’un de mauvais, juste quelqu’un qui se respecte. »
- Je choisis de voir mon non comme une preuve d’amour envers moi, pas comme un refus envers l’autre.
Encore une nouvelle épreuve. Plus, j’avance dans mon défi et plus je suis confrontée à mes propres limites, mes frustrations, mes manques… Ce n’est vraiment pas évident de voir son reflet dans le miroir : ce que je projette et ce que je suis réellement… Je comprends mieux pourquoi on demande à l’autre de faire le boulot. 🙄 S’il va dans notre sens, il nous conforte : c’est une personne adorable. S’il nous donne une fin de non-recevoir, c’est un méchant. Et là, nous, nous avons le bon rôle : celui de la victime.
Prendre ses responsabilité vis à vis de soi-même n’est pas chose facile. En effet, quoi qu’en en dise la victimisation peut être un bon moyen de se protéger de soi-même, de se conforter dans ses travers ou simplement d’être là. Aucune phrase, aucune personne, aucun évènement ne pourra m’aider à atténuer la culpabilité de dire non, si derrière ce mot j’y mets : aime moi, protège-moi à ma place ; ne m’abandonne pas !
Dire NON à l’autre quand on le veut, c’est dire OUI à soi, juste parce que la personne la plus importante dans sa vie et pour la vie c’est soi-même !💝
📌 Jeudi – Honorer mes vrais « oui »
« Moins de oui par obligation, plus de oui par conviction. »
Si je veux apprendre à dire non, c’est avant tout pour donner plus de valeur à mes vrais oui. Et par voie de conséquence à moi-même💕
👉 Challenge du jour : Dire un oui pleinement choisi, pleinement assumé, pleinement voulu.
💡 OUI à :
- Un moment pour moi, sans me sentir coupable.😇
- Une opportunité qui m’excite vraiment.😈
- Quelque chose que je veux vraiment faire, sans hésitation.🥳
Dire non me libère, mais dire oui avec intention me fait avancer.
Quand j’ai vraiment envie de faire quelques, je me pose milles et une questions limitantes (est-ce que c’est raisonnable, est-ce que ça va plaire à …) Mais pour dire oui à l’autre, c’est sans conditions😗
Moi, aujourd’hui, je me suis dit un vrai OUI, à moi et à moi seule. Et pour le reste, on verra après CRICRI. Est-ce que ça va durée dans le temps ? 👀🙏🏽
📌 Vendredi – Célébrer mon affirmation de soi
« Cette semaine, j’ai appris à me choisir. Et c’est une victoire. »
Chaque fois que j’ai osé dire non, chaque fois que j’ai respecté mes besoins, j’ai posé une pierre sur le chemin de l’amour de soi.
👉 Challenge du jour : Noter trois moments où j’ai honoré mes limites cette semaine.
💡 Jackpot :
1. J’ai dit non à une demande qui ne me convenait pas. Pourtant, ce NON aura de sérieuse répercussion. Que dis-je, je sens déjà le vent tourné. Vous savez, ne dit pas NON qui peut et surtout à NIMPORTE QUI…😎C’est qui le patron.😈
2. J’ai accepté un vrai oui sans me sentir coupable. C’est totalement vrai. Je ne m’en suis pas voulu, en effet d’avoir dit NON. Au contraire, j’en étais tellement fière que j’ai voulu le fêter. Mais quand l’euphorie est passé… Je me suis souvenue que chaque action entraîne une réaction. Mais, on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs dit-on !🤷🏽♀️
3. J’ai ressenti moins de peur en m’affirmant. Ça c’est vraiment BON ! Je me suis sentie galvanisée. Un réel pic d’adrénaline. Si j’avais su l’effet que ça faisait avant, je m’y serais risqué, bien plutôt.😍
J’ai bien compris que dire non aux autres, c’est souvent dire oui à moi-même. Mais, il ne faut pas oublier que les habitudes données sont comme des privilèges. Et va dire à l’autre c’est « GAME OVER » (fini).❌
Ah bien, c’est là qu’on se rend compte que l’on vit dans un tout. Se dire OUI, c’est en effet dire NON à l’autre. Devine quoi, il n’en a pas vraiment envi ! Et là, c’est le drame. Après la phase de culpabilisation, il y a celle de la victimisation et, et, et arrive enfin le vrai sentiment : la FRUSTRATION dû au ravinement de la blessure de l’autre, engendrée par le NON. Ce dernier le reçoit comme une attaque personnelle :
Comment oses-tu me dire NON, à moi (tu y mettras ce qui te parle (…) dans la boîte) surtout toi qui a toujours dit OUI (à toutes (…) mes demandes) ?
Ah, Le NON, quel « non » ? Le fameux NON qui te met en porte-à-faux avec l’autre. La victime de l’hitoire. Le malheureux qui a reçu les foudres de mon envie changement en pleine face. ET pourtant, il a toujours été bienveillant envers moi. Il me permettait de faire pour et par lui. Le grand seigneur. Il n’est pas vraiment pote avec mon Oui à moi. Ah quel « OUI » ? Le OUI, le BON, le BIEN, le BEAU, celui que je veux célébrer aujourd’hui !
Hasard de calendrier, coincidence ou nouveau signe de l’univers, AUJOURD’HUI, est le 21 mars 2025, 1er jour du printemps (marque traditionnelle du renouveau de la nature, du radoucissement de la température, la fonte des neiges, le bourgeonnement et la floraison des plantes, le réveil des animaux hibernants et le retour de certains animaux migrateurs : pour les pays tempérés).
Ce jour marquera, pour moi, le renouveau de mon moi céleste.🙏🏽
📌 Week-end – Le Bilan
« S’affirmer, ce n’est pas s’opposer aux autres. C’est juste se respecter soi-même. »
👉 Je note une grande prise de conscience sur mon rapport au non et au oui. Mais aussi, celui qu’entretient mon interlocuteur. Parce que lui aussi à ses « oui » et ses « non » qu’il soumet à l’autre et aussi à lui. Dans son célèbre opus « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » John Stuart Mill conceptualise l’association étroite de la « liberté » à celui de « Droit ». Les 2 pourraient même se confondre, car la « liberté » est un « droit » et le « droit » est une « liberté ».
Mais quant est-il dans la vraie vie ?
💡 Mon bilan :
✔ J’ai réalisé que dire non … entraîne plus de clarté.
✔ J’ai compris que mes oui ont plus de valeur quand ils sont choisis, pas subis.
✔ J’ai appris que poser mes limites, c’est honorer la relation que j’ai avec moi-même, même si cela peut générer quelques frustrations chez l’autre.
Dire non n’est pas un rejet. C’est un ajustement nécessaire pour rester alignée avec ce qui compte vraiment.
Et toi, après ce partage d’expérience, comment ressens-tu l’idée de dire non aujourd’hui ?
🌿 wouar, wouar, ça promet pour la suite….😁